Temps de lecture : 1 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
Le vol Air France reliant Paris à Los Angeles a dû effectuer un atterrissage en catastrophe samedi 30 septembre après un « grave dommage » sur l'un de ses quatre réacteurs, comme l'a annoncé la compagnie aérienne.
« L'avion qui porte le vol 066 s'est posé sans dommage sur l'aéroport militaire de Goose Bay au Canada et l'ensemble des 520 personnes à bord ont été évacués sans dommages ni blessés », a indiqué un porte-parole de la compagnie. Le déroutage a eu lieu alors que le vol passait au-dessus du Groenland, l'avion s'est posé à Goose Bay à 15 h 42 GMT, soit 17 h 42 heure française, a indiqué le porte-parole. 496 passagers étaient à bord, ainsi que 24 membres d'équipage, dont trois personnels navigants techniques, a-t-il précisé.
L'atterrissage s'est passé « normalement » sur cette base militaire, qui est un aéroport dit de dégagement sur les routes aériennes transatlantiques. Air France a immédiatement envoyé du personnel depuis Montréal et New York sur place pour s'occuper des passagers. La compagnie est en train « d'examiner toutes les solutions » pour acheminer les passagers au plus vite vers les États-Unis, a-t-il ajouté. Air France exploite au total 10 super-jumbos Airbus A380, des très gros porteurs équipés de quatre réacteurs.
La maitrise des pilotes joue un rôle majeur dans ce type de situation. Bravo à A F qui investit beaucoup dans la formation permanente des pilotes et de ses pnc qui ont des qualifications différentes en fonction des avions sur lesquels ils travaillent
En revenant de Martinique, un des 2 réacteurs a pris feu, lorsque nous avions atteint l'altitude de croisière. On ne nous a rien dit avant 10 minutes, alors qu'on avait vu une grande flamme. Après on nous a dit qu'on allait retourner à l'aéroport pour réparer.
Puis il ya eu un grand jet de vapeur. Au bout de 10 minutes on nous a dit qu'on évacuait le kerosène, car on ne pouvait pas atterrir avec le réservoir plein !
On n'est reparti que le lendemain dans un autre avion.
Mais étant donné qu'il a 4 réacteurs donc 3 restants en service et grâce à la maitrise des pilotes, il a pu se poser en urgence sans encombres sur le premier aéroport après avoir quitter le survol de l'atlantique donc au CANADA !
Étant donné son atterrissage sans incidents complémentaires, cela devrait permettre de déterminer l'origine de la panne ou de l'accident ayant produit ses gros dégâts sur le réacteur !
On peut remercier le professionnalisme et le sang froid de l'équipage qui a géré cet incident grave !