Publicité, votre contenu continue ci-dessous Publicité
  1. Accueil
  2. Audio

Exposition électromagnétique : c'est pire loin des antennes !

Partager :

Exposition électromagnétique : c'est pire loin des antennes !

Ces derniers mois, les affaires impliquant des antennes-relais se sont multipliées. Certaines ont été démontées, des individus cherchent desterres vierges de téléphonie mobile... Une nouvelle étude vient remettre en cause quelques idées préconçues sur le sujet.

Publicité, votre contenu continue ci-dessous

Il n'y a toujours pas de réponse ferme à la question : «les émissions des antennes-relais de téléphonie mobile sont-elles nuisibles à la santé humaine ?» Certains affirment en ressentir les conséquences, d'autres les renvoient à l'effet placebo, les industriels nient en bloc et les scientifiques doutent.

En revanche, une étude française publiée dans Occupational & environmental medicine vient casser l'idée selon laquelle l'exposition augmenterait avec la proximité de l'émetteur. Le CNRS de Besançon a en effet équipé 200 personnes d'un appareil de mesure des champs électriques. Pendant 24 heures, ils ont enregistré leur exposition en fonction de leur position par rapport aux antennes avoisinantes.

Le résultat pourrait surprendre : le maximum d'exposition n'a pas été obtenu au plus près des émetteurs téléphoniques. En zone urbaine, la distance d'exposition maximale était de 280 m ; en zone rurale, elle était d'un kilomètre. Au-delà de ces distances, le rayonnement reçu diminue logiquement ; en-deçà, il diminue également, sans doute parce que les antennes sont placées en hauteur et étudiées pour rayonner à l'horizontale et toucher un maximum de clients.

La principale conséquence est que démonter les antennes sur le toit des écoles pour les installer sur l'immeuble d'en face pourrait en réalité augmenter l'exposition des enfants que l'on souhaite protéger.

La même tendance a été observée sur la bande FM, prévue pour porter plus loin et dont le pic d'exposition se situerait à une dizaine de kilomètres.

Cette étude note également que le seul de 1,5 V/m, correspondant aux normes internationales en la matière, n'a jamais été franchi par aucun des cobayes, et que les facteurs modifiant l'exposition sont nombreux, même à distance constante de l'antenne. Enfin, «la plupart du temps, la force du champ enregistré était inférieure à la limite de détection».

Voilà qui n'apportera de grain à moudre ni aux opposants aux antennes de téléphonie, ni à leurs partisans, mais qui pourrait influencer la façon dont nous percevons la proximité des relais.

Publicité, votre contenu continue ci-dessous

Suivez toute l'actualité des Numériques sur Google Actualités et sur la chaîne WhatsApp des Numériques

Publications qui peuvent vous intéresser