Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Marée noire : BP devra payer 7,8 milliards de dollars d'indemnisations

La transaction conclue entre le groupe pétrolier britannique BP, les particuliers et les entreprises qui ont perdu leurs biens après la marée noire de 2010 dans le golfe du Mexique a été confirmée en appel.

Le Monde avec AFP et Reuters

Publié le 11 janvier 2014 à 07h21, modifié le 11 janvier 2014 à 11h31

Temps de Lecture 1 min.

Des navires de secours essaient d'éteindre l'incendie sur la plateforme Deepwater Horizon, le 22 avril 2010.

Une cour d'appel fédérale américaine a confirmé vendredi 10 janvier l'accord d'indemnisation de plusieurs milliards de dollars conclu entre BP d'une part, et des particuliers et entreprises touchés par la marée noire de 2010 dans le Golfe du Mexique d'autre part. La plateforme Deepwater Horizon, qui était exploitée par BP au large de La Nouvelle-Orléans, avait explosé puis coulé en avril 2010, faisant 11 morts et créant la plus grosse marée de noire et la plus grande catastrophe écologique de l'histoire des Etats-Unis. La nappe de pétrole avait souillé le littoral états-unien, du Texas à l'Alabama ; ce qui avait eu des conséquences économiques, aussi bien pour les éleveurs d'huîtres que pour les propriétaires d'hôtels.

Pour BP, le coût de cette transaction, d'abord estimé par le groupe britannique à 7,8 milliards de dollars, avait été ensuite réévalué par lui à 9,2 milliards de dollars (6,7 milliards d'euros) fin octobre. Ce montant devrait encore augmenter, estime le groupe britannique. Mais BP contestait la manière dont Patrick Juneau, l'expert nommé par la justice, calculait les indemnités versées aux sociétés pour compenser leurs pertes de bénéfices.

La cour d'appel a estimé que le juge de première instance, Carl Barbier, avait eu raison de rejeter la demande de BP, qui exigeait que les sociétés prouvent que leur pertes étaient directement liées à la marée noire avant d'être indemnisées. Les plaignants ont immédiatement salué ce verdict. « La décision d'aujourd'hui est une victoire énorme pour le Golfe, et un pas important pour s'assurer que chaque plaignant soit entièrement indemnisé », ont déclaré les avocats Steve Herman et Jim Roy dans un communiqué. L'entreprise BP n'a, quant à elle, pas réagi dans l'immédiat.

Dans sa décision de 48 pages, la cour d'appel a rejeté les arguments de BP : « Nous ne pouvons pas être d'accord avec les arguments présentés par (…) BP. »

Newsletter
« Chaleur humaine »
Comment faire face au défi climatique ? Chaque semaine, nos meilleurs articles sur le sujet
S’inscrire
Relire aussi l'enquête publiée en juillet : En Louisiane, la mystérieuse maladie de la marée noire

Le Monde avec AFP et Reuters

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.