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La neige bloque le trafic routier et aérien en Ile-de-France

La circulation routière est extrêmement difficile dans toute la région. Le trafic des bus est totalement paralysé. Les aéroports, brièvement fermés, restent très perturbés. Trains de banlieue et métros sont également touchés.

Le Monde avec AFP

Publié le 07 décembre 2010 à 22h49, modifié le 09 décembre 2010 à 07h21

Temps de Lecture 3 min.

A Rocquencourt, près de Versailles (Yvelines), le 8 décembre après-midi.

La neige paralyse entièrement la région Ile-de-France, mercredi 8 décembre, depuis le début d'après-midi. "Sur le réseau principal, ça se passe mal, sur le réseau secondaire, c'est catastrophique", a précisé le Centre régional d'information routière (CRIR), qui recommande d'éviter la région parisienne et relève que les départements limitrophes de l'Ouest (Eure, Loiret et Eure-et-Loir) sont également très touchés. La préfecture de police a interdit la circulation des poids lourds à partir de 15 heures dans toute la région.

En début de soirée, des milliers d'automobilistes devaient patienter dans les bouchons estimés à plus de 300 km, soit une centaine de kilomètres de plus qu'un soir de semaine normal. Selon Météo France, "les fortes chutes de neige ne cesseront que progressivement dans la soirée sur l'Ile-de-France" et le refroidissement sensible qui s'en suivra dans la nuit va favoriser la formation de glace au sol. La station de Météo France à Paris a enregistré 11 centimètres de neige, un niveau record qui n'avait été dépassé qu'en 1987.

Le trafic des bus à Paris et en banlieue parisienne est "quasiment paralysé" depuis le début d'après-midi. Certaines lignes de métro et de RER sont fortement perturbées car certains conducteurs ont des difficultés à rejoindre leur poste de travail. La RATP invite les voyageurs à consulter les informations sur le trafic sur ratp.fr. Le trafic des trains Transilien SNCF était perturbé avec des retards de cinq à dix minutes dans toutes les gares parisiennes, sauf à Saint-Lazare, où un "dérangement de signalisation" entraînait des retards de quinze à trente minutes. Le site Internet de Transilien était inaccessible dans la soirée.

La vitesse des TGV au départ et à l'arrivée des grandes gares parisiennes a été limitée, entraînant des retards de quinze à trente minutes, a indiqué la SNCF. Pour éviter que des blocs de glace ne détériorent les trains, la vitesse des TGV a été réduite à 230 voir 220 km/h, contre 300 km/h en temps normal, a précisé la SNCF, qui ne signalait aucune annulation de train.

A l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, les vols ont repris progressivement à partir de 17 h 15. Le trafic reste toutefois fortement perturbé, "avec des milliers de passagers bloqués", selon Air France. A Orly, il fallait compter avec une à deux heures de retard sur les vols. Les pistes de cet aéroport ont été rouvertes à 15 h 15 après une fermeture de trente minutes. Le trafic reprenait lentement son cours normal dans la soirée.

Notre-Dame de Paris, le 8 décembre 2010.

CENTRES D'HÉBERGEMENT POUR LES PERSONNES BLOQUÉES

Cinq mille policiers et gendarmes, dont 2 000 en Ile-de-France, ont été déployés en renfort pour "faciliter la circulation", a annoncé le ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux. Interrogé sur une répétition du scénario de janvier 2003, quand de nombreux automobilistes, pris au piège, avaient dû passer la nuit dans leur voiture en Ile-de-France, Brice Hortefeux a rétorqué : "Impossible, compte tenu des éléments météorologiques." Il a réfuté les termes de "pagaille sur les routes", annonçant une "amélioration de la circulation (...) dès ce soir en Ile-de-France".

Pourtant, une cinquantaine de communes des Yvelines s'apprêtent à ouvrir des "centres d'hébergement pour accueillir des personnes bloquées sur les routes", a annoncé la préfecture, mercredi soir. "La priorité est de protéger la population", dit-elle, comptant  envoyer "des moyens lourds de gendarmerie sur les routes".

FIN DE LA VIGILANCE ORANGE

Dans son bulletin de 20 h 10, Météo France a annoncé la fin de l'alerte orange pour la neige. La vigilance est toutefois maintenue en ce qui concerne les crues pour la Haute-Saône, le Doubs, le Territoire de Belfort, les Vosges, le Bas-Rhin, la Moselle et la Meurthe-et-Moselle (voir la carte de vigilance de Météo France).

Paris, près des quais de la Seine, mercredi après-midi.

Depuis lundi soir, les pompiers ont effectué près de 160 interventions liées aux crues en Haute-Saône. Quelques dizaines d'habitations ont été inondées et vingt-six routes départementales ont été coupées. En Alsace, quelques routes secondaires ont été coupées au sud de Mulhouse en raison des intempéries. Plusieurs centaines de foyers ont aussi été privés d'électricité à la suite des chutes de neige de lundi (jusqu'à 60 centimètres par endroits), qui ont entraîné la chute de poteaux.

Le Monde avec AFP

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