Deux centrales belges inquiètent les pays voisins
Une pétition, une motion du parlement luxembourgeois, des actions en justice de villes mettent le nucléaire belge sous pression.
«L'Europe pourrait être confrontée au risque nucléaire le plus grave depuis Tchernobyl à cause du redémarrage par la Belgique de deux vieilles centrales pleines de fissures.» Sur le site de Avaaz (lire ci-contre), l'invitation à signer une pétition pour l'arrêt des réacteurs de Tihange 2 et Doel 3, ne s'embarrasse pas de nuances. Cette lettre adressée aux autorités belges et européennes a recueilli à ce jour plus de 200 000 signatures. Les cyberactivistes ne sont pas les seuls à s'inquiéter de l'état des centrales belges qui produisent 51,1% de l'électricité du pays. Et particulièrement des deux sites de Tihange 2 et Doel 3.